Bretonnière

Bretonnière se présente dans une robe or clair lumineuse, brillante, qui capte bien la lumière. Au nez, on est d’emblée saisi par une belle expression minérale : arômes de pierre à fusil, de craie, avec des touches florales (tilleul, chèvrefeuille, verveine) et fruitées bien mûres (poire, pomme, pêche jaune), accompagnées d’épices douces et d’une nuance citronnée fraîche. En bouche, le vin est tendu, droit, avec une vivacité remarquable et une acidité fine qui structure l’ensemble. Le fruit est juteux sans être démonstratif, la minéralité sourde donne une belle profondeur, et la finale est longue, saline, poudrée, avec des notes d’agrumes mûrs et d’épices persistantes. C’est un vin complexe, élégant, d’une belle harmonie entre densité et finesse — parfait pour les amateurs de grands chenin secs.

Terroir : sol composé en surface d’argiles grasses fines, mais très vite la roche-mère calcaire (et parfois calcaire affleurant) apparaît.

Vinification et élevage : raisins de Chenin récoltés manuellement à pleine maturité. Après pressurage doux, les jus fermentent grâce aux levures indigènes. L’élevage dure environ un an en barriques bourguignonnes, avec 15 % de bois neuf, sur lies fines. L’approche est respectueuse et vise à mettre en valeur l’expression du terroir sans excès d’intervention.

Accords mets/vin : noix de Saint-Jacques poêlées, volaille fermière à la crème et à l’estragon, tarte fine aux pommes et zestes de citron.